Publié dans Société

Fête de la Nativité - Des innovations dans les buches de Noël !

Publié le vendredi, 22 décembre 2023

Débordés. Les pâtissiers le sont depuis ces derniers jours, avec les commandes de bûches de Noël. Tout comme les friandises, les bûches s’avèrent incontournables durant le repas de la Nativité, notamment chez les ménages aisés ou de classe moyenne. Les pâtissiers ne cessent de suivre les tendances pour proposer des bûches plus attractives, avec des recettes différentes. C’est le cas d’Iarilaza Rakotondrasoa, qui apporte de l’innovation depuis cette année avec son bûche de Noël « Red Velvet ». « La recette de la bûche classique et de celle en roulée ou en bloc sont différentes. Je pense que je suis la pionnière de la bûche "Red Velvet" à Madagascar et je compte développer cette recette pour en faire profiter au plus grand nombre », nous confie la pâtissière, connue de tous comme étant une « rockstar ». 

En une semaine de prise de commandes, Iary a reçu 120 commandes de bûche « Red Velvet ». Celles pour les autres bûches de Noël, au chocolat ou aux fruits, sont pourtant moins nombreuses, ne dépassant pas une vingtaine. « Les clients adorent les nouveautés et les innovations. Le nombre de commandes élevée pourrait s’expliquer par le prix abordable, soit 5.000 ariary la portion, avec au moins pour 10 personnes par commande. Certains clients commandent une buche jusqu’à 15 portions, selon la pâtissière chez « Mes petits gourmets ». Avec les nombreuses demandes non satisfaites, Iary compte prolonger ses offres après la fête de la Nativité, notamment jusqu’à la fin du mois de janvier 2024 afin de satisfaire les clients. 

Pour les autres pâtisseries, les commandes de bûches de Noël traditionnelles ainsi que les bûches glacées restent nombreuses. « Nous avons légèrement révisé nos tarifs avec la hausse du prix des ingrédients dont le sucre, la crème et les décorations. Actuellement, nous proposons la portion entre 3.500 et 6.000 ariary, contre 3.000 à 5.000 ariary l’année dernière », avance Elio R., pâtissier à Itaosy. Ne chômant point, les pâtissiers travaillent maintenant jour et nuit afin de livrer à temps les commandes…

 

P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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